Décès de Gwenaelle Lecot

Le mieux est que je laisse parlé ceux qui l’on plus connu que moi. Mais j’ai d’excellent souvenir d’elle : sa force de caractère m’a toujours impressionnée.

 

Odile livre la triste nouvelle

« C’est avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès de Gwenaelle Lecot . Elle est décédée hier , suite à une hémorragie lors d’une intervention chirurgicale. C’était une très belle personne et une grande sportive , qui se battait depuis de longues années contre plusieurs cancers . Elle était heureuse de nous annoncer il y a trois semaines que tout ses examens étaient bons et qu’il ne lui restait que deux petites interventions pour voir le bout du tunnel . La vie est bien triste parfois . »

 

Daniel qui l’a connu haut comme trois pommes se rappelle

Gwenaëlle, c’est épouvantable…
Voilà une petite fille que j’ai connue à peine ses huit ans, une sportive, une battante, une « belle personne » comme il se peut dire…
Toujours enjouée, toujours positive…
C’est horrible mais plus que cela, horriblement injuste.
Gwenaëlle, c’est la fille de Yannick, la plus jeune de la fratrie « Lecot » qui ont tous pratiqué l’athlétisme en général et la course à pied en particulier et tous, à un moment ou un autre ont porté avec fierté et abnégation les couleurs jaune-noir-rouge de Cap21 après avoir couru auparavant sous le maillot d’Eppeville.
Gwenaëlle a très tôt été la proie de l’impitoyable maladie. Elle a donc dû lutter quasiment toute sa vie d’adulte contre ce fléau.
Et la voilà déjà partie. C’est évidemment bien triste pour nous mais que dire pour sa famille et tous ses plus proches ?
Il me revient en mémoire la petite Gwenaëlle, assise à mes côtés dans le car nous ramenant d’avoir couru le cross du Figaro, au bois de Boulogne, à Paris. Dix-Onze ans peut-être. Un pneu de l’autocar éclate. Le car zigzague puis va s’immobiliser sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute du Nord. Tout de suite, deux policiers surgissent. Ils inspectent le véhicule, soupçonnant je ne sais quoi de pas bien catholique parmi cette cinquantaine de sportifs, la plupart peu vêtus, la faute à l’inénarrable Christian (Vautier), émule de Johnny Hallyday, chauffant les uns, échauffant les oreilles des autres avec son répertoire dont le tonitruant « Allumez le feu ». Nos policiers font sortir plusieurs personnes pour contrôler les identités. Et voilà ma petite Gwenaëlle qui entrouvre la partie coulissante de la fenêtre, qui hisse sa tête à bonne hauteur et qui sur un air me demeurant inconnu chante à tue-tête : « poulets, poulets, du grain, du blé, poulets, poulets, du grain, du blé ». Je l’ai bien vite stoppée dans son répertoire impromptu…
C’était Gwenaëlle, quelqu’un de vraiment bien…
Je crois qu’elle était là lors de la première assemblée générale du club, un soir d’automne à Offoy…
Il y a de quoi sans doute avoir le droit d’un peu chialer ce soir non ?…
Capiens d’aujourd’hui, vous êtes la continuité d’une très longue série de sportifs qui ont commencé dans mon sillage il y a trente ans à porter ce maillot qui n’a jamais changé et j’espère ne changera jamais en mémoire de celles et ceux qui l’ont porté et qui ont dû le quitter et nous quitter tels André, Gérard dans les années précédentes ou très récemment Marceau et maintenant Gwenaëlle.
Triste Toussaint !  »

 

Au nom de CAP 21, je présente toutes mes condoléances à la famille et leur souhaite énormément de courage.

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