Décès Marceau Carré

Je ne sais pas s’il a porté les couleurs de CAP 21. Je l’ai connu sous les couleurs de l’ESC Tergnier mais Marceau était toujours présents à nos manifestations. D’une grande gentillesse et un compétiteur redoutable, Marceau partageait totalement la vison capienne du monde de la course à pied.

Je me souviens de sa réplique. Lorsque je lui demandais sur la ligne de départ comment il allait ? j’avais à chaque fois pour réponse « j’ai du manger une boite de clous ». Mais dès le coup de pétard donné, il allait beaucoup mieux et le feu dans les jambes.

Daniel, se souvient également bien de lui;

« Triste nouvelle : une figure emblématique de Cap21 vient de partir gambader du côté des vertes prairies où le ciel est paraît-il toujours bleu. A l’âge de 89 ans, Marceau Caré nous a tiré sa révérence. Il sera inhumé au cimetière de Trefcon après qu’une cérémonie religieuse aura eu lieu dans le village où il vivait depuis de très nombreuses années, à Attilly (14h30), ce jeudi.

Marceau était un jour, il avait 82 ans, venu chez moi avec sa camionette et son épouse Liliane. Dedans son véhicule, se trouvaient pas moins de 60 coupes glanées au long de sa carrière tant pédestre que cycliste. « Daniel, je prends ma retraite de coureur et je sais que mes coupes seront distribuées à bon escient aux jeunes qui peuvent se couvrir de gloire ! Moi, je n’y arrive plus ! Je rends les armes ! » avait-il dit ! On avait bu un coup et je l’ai remercié comme il se doit ! Ses coupes ont toutes été distribuées dans les mois qui se sont ensuivis.

De nombreuses années avant, Marceau courait en ma compagnie une course du calendrier de la Somme. Il faisait beau et chaud, l’air manquait quelque peu… Soudain Marceau bifurque dans le fossé à droite de la route, se cueille un imposant bouquet d’orties et voilà notre Marceau qui revient en course en se fouettant vigoureusement les fessiers avec les orties. « T’es devenu fou Marceau ou quoi ? – Non, non, les orties, ça fouette le sang ! ça donne de l’énergie ! » Et voilà mon Marceau reparti, courant comme un garenneau !

C’était Marceau et je le regrette déjà ! Vous aussi, du moins celles et ceux qui l’ont connu !

Voilà, c’est un capien qui disparaît d’ici mais il continuera à vivre en nos mémoires !

A Liliane, à Patrick, à Valérie, aux petits enfants et à toute la famille, toutes nos plus sincères condoléances et notre amitié sportive ! »

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