Steenwerck

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L’an dernier Lydivine Leprêtre n’avait pas réussi à aller jusqu’au bout des 100 km de Steenwerck. Toujours frustrant de ne pas passer l’arrivée mais elle s’était promise d’y retourner et vaincre la malédiction.

C’est chose faite avec un temps de 22h17’01 pour se classer 255e sur 275 classés. (l’épreuve nordiste est la seule avec Millau d’être ouverte sur 24h).

Le premier objectif a été de lui redonner un peu de vitesse et de rythme pour passer moins de temps sur la route du 100 bornes et de  risquer la mise hors course à cause des barrières horaires. Sans rechigner, elle a enchaine les 5 km pour passer de 35mn à 28mn puis sous les 60mn au 10 km. Il a fallu aussi augmenter le kilométrage en trouvant le subtile mélange quantité / qualité. Pas toujours évident avec les contraintes professionnelles et familiales. j’étais parfois inquiet pour elle quand je la voyais courir sur tous les fronts car le risque est connu : Lorsque le corps n’en peut plus il le fait savoir. Courageuse et appliquée, Lydivine a fait le job même si parfois je doutais du résultat. Elle a un moral d’acier et capable de se surpasser mais le temps a cela de magique qu’il peut te réparer ou jouer en ta défaveur.

Quoiqu’il en soit, un palier vient d’être franchi en repassant l’arrivée d’un 100 km. Nul doute que la présence de Jérome Hémard et de son fils Lukas à ses côtés a été un bon aiguillon.

Lydivine est passionnée par l’écriture alors voici ce qu’elle écrit sur son  Facebook

« Fini la malédiction des 83 km où le mental lâche ! Que dire…, Un grand merci déjà. Aux bénévoles à l’organisation bien sur, Aux anonymes et leurs encouragements du début à la fin, A ceux qui sont devenus des copains du 100 km Fabien et les autres…

  • A Lu Kas mon fils. Présent en tant que bénévole pour sa 1ere. Wahou . Devenu un run addict avec un niveau qui ne fait que grandir. Merci pour ton aide aussi cette nuit m’amener à la salle. 1er malaise. Tu as su me faire arrêter un peu et me soutenir.
  • A Jérôme Hemard. Si parfois les choses ne sont pas évidente, une chose est sûre. Il faut être sacrément dingue, ou tenir à qqn ( ou les deux) pour se lancer en tant qu’accompagnateur sur un tel défi. Et surtout après un léger repos revenir me soutenir et faire 34 km (plus le vélo et les premiers km) avec moi et à pied…la moitié du défi tu l’as relevé aussi et tu as entendu mes larmes et mes doutes…sans jamais douter . A tes baskets trop.petites qui ont sauvé ma course ( pas mes pieds) aussi..
  • A cette arrivée magique où l’on se sent attendue applaudie et en communion avec tout le monde. Je suis encore sur un nuage
  • Et à ceux qui pensent qu’il faut faire un marathon en 3h pour faire un 100 km , steenwerck est la preuve qu’il faut parfois aussi beaucoup d’humilité et que chacun a sa place .
  • J’aurais tellement de choses à raconter .
Je savais que je finirais. Après gros problèmes de chaussures. Mes hoka au bout de 15 km de course échauffements pas possibles. J’ai du emprunter les chaussures de Jérôme  mais une taille de moins et des ampoules de ouf. Après au 85 hors de question que j’arrête. Devant la salle, je me suis forcée à aller très vite sur la ligne orange pour partir pour le dernier tour et Terminer. J’ai eu des gros coups de cafard mais ça aucune envie d’arrêter.

Place au repos et aux soins de mes pieds qui eux n’ont rien demandé

 

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