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On savait qu’il aimait bien s’en mettre plein la tronche, mais là… chapeau bas Monsieur Florian.
« Retour sur le 2ème IRONMAN de ma saison, 5 semaines après, au Chtriman à Gravelines
Compétition (vraiment) pas abordée de la bonne manière, malade toute la semaine et incertain avant le départ…
Mais malgré tout, je me présente dans le parc à vélo à 5h30 du matin, où lever du soleil et averses s’entremêlent dans l’atmosphère tendue si chère à ce type de format. Le temps d’effectuer les derniers préparatifs, d’enfiler la combinaison et de finalement se jeter à l’eau pour un départ à 7h00 du matin dans une eau à température parfaite.
La natation se déroule à merveille et je me sens extrêmement bien… le problème étant que très rapidement je me rends compte qu’il manque de la distance (à savoir 600 mètres), frustrant mais tant pis ! Je sors de l’eau en 56 minutes, ma meilleure natation sur une compet’ (même si elle était raccourcie).
Place au vélo ensuite, et ses 180km avec en point d’orgue le double passage du Mont Cassel, avec ses passages à 19% sur une route bien déchirée ! Mais outre ce petit passage de souffrance, c’est le vent qui complique fortement les choses… Vent qu’on prendra de face sur les deux retours de boucles, donc forcément également dans les 45 derniers kilomètres, pas le plus évident pour préparer la course à pied. D’autant plus que les jambes et les sensations ne sont pas bonnes… et que dès la moitié du parcours, il faut enclencher le mode mental pour contrebalancer les jambes qui abandonnent peu à peu la partie.
Entre monts et vents, les 180km s’achèvent tant bien que mal à 30,6km/h de moyenne, un peu décevant mais compte tenu de la semaine c’est un moindre mal. Ce qui est à craindre surtout, c’est de courir le marathon avec le peu de jambes qu’il reste.
C’est donc parti pour le marathon ! On oublie la crème solaire et la gourde (coucou les coups de soleil !), et je pars sur un rythme assez tranquille, dans le but de tenir au maximum. Et plutôt surprenant, les jambes tiennent et les kilomètres s’enchaînent, même si les genoux tirent fortement. Je remonte quelques places au fur et à mesure, en diminuant légèrement l’allure à chaque tour… mais tout se passe très bien ! Et le dernier tour est l’occasion de reprendre encore davantage de places en haussant un peu le rythme, pour finir finalement le marathon en 4h09 !
Temps final de 11h13 et une 61ème place, avec les 66e temps natation, 60e temps vélo et 66e temps course à pied ! Très satisfaisant et inespéré au vu des derniers jours…
Et de 2, et qui sait, comme dit l’adage… »