Amsterdam

Grosse délégation du club dans la capitale des Pays Bas avec 9 athlètes tous sur marathon (sauf 1).

  • Sébastien Holin s’était préparé pour être au plus près des 2h45 mais la météo lui, a joué un vilain tour.Une averse de grêle 20min avant le départ a détrempé les concurrents. Sébastien a beaucoup souffert de la différence de température entre le jour J et les entrainements. Il s’est crispé et à très vite eu les mollets crispés. « A partir du 32e km, je me faisais doubler tout le temps. Je suis passé de 3’55 à 4’30 » a t-il expliqué. Quoiqu’il en soit, il a réalisé un beau chrono à 2h53’21 marquant une grande régularité sur marathon.
  • Grande première pour Christine Seignez qui effectuait son 1er marathon. Christine partait un peu dans l’inconnu et à la vue de ses performances régulières sur semi-marathon, un chrono entre 3h55 et 4h était de l’ordre du possible. Le challenge était aussi du côté de la réalisation de son plan d’entrainement car seulement 3 sorties par semaine de possible. Heureusement nous avions 12 semaines devant nous et quelques Trails long déjà effectué. Pour ses 60 ans, Christine s’est offert un 3h49’41. Elle a parcouru la distance en 5’27 de moyennes bien plus rapide que les 5’40 prévu.
  • Arrivé récemment au club, Alexis Paris se lançait aussi pour la première fois sur la mythique distance.  C’est fait le voilà marathonien aussi. malgré une courte préparation de 4 semaines, il a su capitaliser sur un passé de sportif pour franchir l’arrivée en 3h50’37. Nul doute que la prochaine fois, il explosera son chrono.
  • Autre fait marquant de ce périple aux pays bas, Grégory Hurtret explose son chrono de plus de 6min. Il a été capable de tenir le 12 km/h sur les trace de Philippidès pour réaliser 3h30’07. Je n’ai pu être régulièrement aux entrainements le mardi soir, mais les dernières semaines, j’ai vite compris que quelque chose avait changé dans sa manière de se déplacer. Grégory avait la foulée fluide, économique et il allait vite. Ces chronos sur les autres distances n’ont quà bien se tenir car eux aussi vont passer à la trappe.
  • Et que dire de Lukas Vincelet-Leprêtre qui pour ses 18 ans s’offre son 1er marathon. Lukas a fêté sa majorité le 10 octobre. Personnellement, je n’avais pas donné cher de sa peau et avait insisté sur le fait que quoi qu’il arrive : « tu passes l’arrivée ». Chose faite en 5h10’18 à la 15149e place, sans réel entrainement pour la distance. Je laisse sa maman, très fière de lui, compléter la suite…
  • -> Et oui Claude, de ton avis  » tu n’aurais pas parié une pièce sur lui » et moi non plus et je lui avais dit.  Vu son 1er semi avec moi terminé dans la douleur, le peu d’entrainement, la malbouffe ( un litre de bière la veille et des hamburgers + 25 km de marche à travers les musées…) je me suis dis  » ça va le calmer s’il se plante, il va comprendre ». Je l’ai appelé, je lui ai juste dit de partir doucement, pas comme un malade ( monsieur a failli me faire faire une crise cardiaque au départ d’une course qu’il voulait faire avec moi). Verstapen, son coureur préféré en drapeau dans le dos l’a guidé. Il a rien lâché. A la fin de mon semi, je regarde. 36 km; 4h20, j’ai dit c’est bon, il va passer. Je lui avais dit 6h. Il a gardé cela en tête comme objectif. Sa force mentale n’est plus à prouver. Un outsider qui monte…et je suis sûre qu’avec tes entrainements et la sagesse, la barre des 4h l’an prochain est largement atteignable. Reste à calmer sa fougue mais à 18 ans, il va vite y arriver. LL
  • Damien Melechon ne recule pas devant la difficulté. Une préparation compliquée pour des raisons de santé, puis stoppé complétement suite à une opération, il n’a jamais baissé les bras, ni envisagé de laisser partir les copains sans lui. Au final Damien réalise 4h21’31 et se classe 11365e. Un chrono anecdotique au regard de la préparation mais qui démontre une force d’esprit incroyable pour se surpasser.
  • David Nicodemme s’était programmé dans sa préparation pour 5’50-5’55 au kilo. « Je ne voulais clairement pas être au dessus de 6 min » et de poursuivre « Pendant le marathon, j’ai été perturbé par la différence de plus de 800m d’écart entre la montre GPS et les indications annoncées ». Grégory a aussi eu la même mésaventure : à un moment donné les GPS ont été perturbé. Cela a été l’occasion pour David de passer le temps en effectuant des calculs tout en courant, sans oublier que pendant 30 km, il a blablaté avec Damien qui l’a poussé à partir car il commençait à avoir mal. De son côté Merzak cherchait des petits coins discret. En plus de la pluie, des grêles et du vent, les routes étaient étroites. Du coup David a été forcé de réduire sa foulée et ses quadriceps n’ont pas apprécié : au 36eme, des petites crampes ont fait coucou, et il a géré pendant 1 gros km mais quand il est reparti, il a vite compris que le retard ne serait pas récupéré pour rester au 4h09… Mais son cote cartésien lui disait : « Nickel,  t’es en 4h15 sans plus d’effort et en route pour un record personnel avec 6’20’’ de mieux (le précédent était Valence en 4h21’48). »
  • Merzak Belliche s’est classé 12581e en 4h35’03. Son assiduité et son plaisir de courir lui permettent d’accumuler les kilomètres sans trop de soucis et surtout de garder le sourire en courant.
  • Guy Lefebvre était aussi du voyage mais ce dernier avait opté pour le semi-marathon. Notre amateur de course de durée se classe 6915e en 1h55’51. Un chrono qu’il répète régulièrement sur la distance.

 

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